Embauchée depuis 1976 comme agent d'atelier « opérateur » et partie en retraite en 2004, une ancienne salariée de TRW Bouzonville a obtenu la reconnaissance de la faute inexcusable de l'entreprise de fabrication de systèmes de freinage par jugement de la cour d'appel de Metz.
Pendant toute son activité professionnelle, cette employée était occupée à transporter des cartons où étaient empaquetées des plaquettes de frein entreposées à 10 mètres de la chaîne pour les poser sur la table d'assemblage. Dans son arrêt, la cour a constaté que la société n'a pas pris toutes les mesures utiles à la protection de sa salariée contre l'inhalation des poussières d'amiante.
Comme tous les grands groupes, TRW savait les dangers de l’amiante mais n’a rien fait pour empêcher les travailleurs d’en être victime.