XPO Logistics (Langres)

Les conseilleurs ne sont pas les payeurs

Brève
23/01/2023

Depuis plusieurs mois, la société XPO Logistics, ex-Norbert Dentressangle et basée dans la zone industrielle des Franchises, à Langres, pousse pour que la voie ferrée qui va jusqu’à la gare et qui était en service avant 2012, soit réactivée.

Sauf que selon une étude faite pour l’occasion, le coût de sa remise en état est évalué à 600 000 €. La question se pose maintenant de savoir si c’est à la Ville de Langres ou à l’agglomération du Grand Langres de payer.

Autrement dit, cette entreprise privée exige que des travaux soient réalisés pour qu’elle puisse faire ses affaires et c’est aux différentes collectivités de s’écharper pour savoir qui aura l’honneur de payer les travaux.

Mulhouse

Auchan ferme définitivement ses portes, 124 emplois supprimés

Brève
14/01/2023

L’hypermarché Auchan de Mulhouse fermera définitivement ses portes. Au total, les emplois de près de 124 salariés sont menacés si le groupe de la famille Mulliez ne trouve aucun repreneur pour le site de Mulhouse-Bourtzwiller. Fermé depuis le début de l’année pour cause d’inventaire, cet hypermarché baisse le rideau. La décision a été prise par le groupe mercredi 11 janvier.

Auchan prétexte la baisse des ventes dans les hypermarchés pour justifier cette saignée. Mais la famille Mulliez, propriétaire d'Auchan, est assise sur un tas d'or. Pour garantir à tous un emploi et un salaire digne de ce nom, c'est dans ce trésor qu'il faudrait puiser.

Hôpitaux de Moselle

Le gouvernement n'est pas Blanc

Brève
09/01/2023

Le plan Blanc a été enclenché dans tous les hôpitaux de Moselle. Le plan Blanc est destiné à faire face à des « situations sanitaires exceptionnelles », et permet de réquisitionner le personnel, reporter les interventions etc…

Exceptionnelles la grippe et la bronchiolite en hiver ? Pas du tout. Cela fait des années que les personnels des services d’urgences dénoncent le manque de postes, le manque de moyens.

Tous les gouvernements ont supprimé des lits, pas embauché, pas augmenter les salaires. Le gouvernement n’est pas Blanc dans cette affaire, il est responsable de la catastrophe qui se déroule sous nos yeux, des morts par manque de prise en charge.

Hôpital de Thionville

Catastrophe annoncée

Brève
02/01/2023

55 des 59 infirmiers et aides-soignants de l’hôpital Bel-Air de Thionville sont en arrêt maladie. Le seuil du supportable est dépassé. Les patients attendent des heures sur des brancards dans les couloirs et plusieurs décès évitables sont à déplorer.

Interrogé par le Républicain Lorrain, le personnel est à bout : « il manque la moitié des effectifs », « ce sont des conditions de travail intenables », « tu rentres chez toi en te disant que tu as fait de la merde ».

La catastrophe de l’hôpital, annoncée de longue date, se déroule sous nos yeux. Et c’est révoltant !

ArcelorMittal

Amiante : le préjudice d’anxiété refusé à 122 sidérurgistes

Brève
02/01/2023

Vendredi 30 décembre, 122 anciens salariés d'ArcelorMittal ont été déboutés de leur demande de reconnaissance du préjudice d'anxiété liée à l'exposition à l'amiante. Ils réclamaient 15 000 euros d'indemnités à ArcelorMittal et voulaient faire reconnaitre ce préjudice, comme l’avaient fait 732 mineurs de charbon au bout d’un périple judiciaire qui a duré plus de huit ans. Un marathon qui a abouti à la condamnation de l’État - les houillères n’existant plus - à 10 000 euros d’indemnité. Pendant ce temps judiciaire, des dizaines de mineurs sont décédés de maladie

Les prud’hommes de Thionville ont rejeté la demande des sidérurgistes sous le prétexte que les faits étaient prescrits. Eh oui ! Jusqu'en mai 2013, le délai pour faire reconnaitre son exposition professionnelle à l’amiante était de 30 ans. En juin 2013, il est passé à 5 ans puis à 2 ans. La date prise en compte étant celle où le salarié a quitté l'entreprise et non celle où il a eu connaissance du risque ! Si 732 mineurs ont pu faire reconnaitre en janvier 2021 le préjudice d’anxiété, 60 000 mineurs en retraite à l’échelle du pays ne le peuvent plus du fait de ces délais raccourcis.

Autant dire que cela assure l’impunité totale pour les patrons qui, dans bien des entreprises, ont utilisé massivement l’amiante, tout en sachant pertinemment le risque qu’ils faisaient courir aux travailleurs.

La justice compte sur le temps, un temps rythmé par les obsèques des copains d'usine victimes de l’amiante. Les 122 sidérurgistes ne lâchent pas l’affaire et ils ont décidé de faire appel.