Bas-Rhin

Ni abondance, ni insouciance

Brève
10/09/2022

9000 personnes ont reçu une aide alimentaire de la part du Secours populaire du Bas-Rhin en 2021, un chiffre en augmentation de 60% par rapport à 2020. Et depuis quelques mois, avec l’augmentation des prix de l’énergie et de l’alimentation, de nouvelles personnes font appel à l’association.

Au niveau national, le Secours populaire a également pu constater que de plus en plus d’enfants étaient conscients que la pauvreté faisait partie leur quotidien.

On est loin de  « l’abondance et de l’insouciance » dont parle un Macron en bon représentant des classes riches.

Hôpital de Chaumont

Surtout ne pas se blesser le week-end !

Brève
09/09/2022

Le bloc chirurgical de l’hôpital de Chaumont est resté fermé du vendredi 26 août au soir au lundi 29 au matin en raison du sous-effectif.
Il valait mieux éviter de se casser quelque chose... ou de voir se déclencher un accouchement à risque.
Le problème vient évidemment de la gestion du recrutement et pas de l’investissement des soignants qui sont en colère de voir leurs efforts constants jamais suffisants pour que les services tournent correctement.
Dans une ville préfecture d’un département rural, un service névralgique peut donc fermer tout un week-end.
Ce gouvernement au service du grand patronat ne sait planifier que les attaques contre les travailleurs.
Même le fonctionnement quotidien d’un service aussi vital est laissé à l’abandon.
Révoltant !

Transports scolaires à Chaumont

Sur un fil

Brève
09/09/2022

Comme dans le reste de la région, les transports scolaires sont à la limite de pouvoir être assurés à Chaumont.
Si, pour l’instant, ça roule encore, chacun s’accorde sur le fait que le moindre grain de sable pourrait priver des enfants de ramassage.
Les chauffeurs sont employés à temps partiel, le matin et le soir, pour un salaire dérisoire, des responsabilités importantes et une pénibilité certaine.
Il n’y a que les patrons des entreprises du secteur (Keolis, notamment) pour s’étonner de la difficulté de recruter.
Il y a pourtant une solution évidente : assurer des salaires à temps plein qui permettent de faire face à la cherté de la vie !

Nancy

Nouvelle manifestation de jeunes travailleurs migrants

Brève
01/09/2022

La manifestation s'est arrêtée un temps sur la Place Stanislas

A l’appel du collectif de jeunes sans-papiers et avec le soutien de RESF (Réseau Education Sans Frontières), les jeunes travailleurs migrants de Nancy ont manifesté pour la seconde fois ce mercredi 31 août pour obtenir leur régularisation.

Tout comme le 4 août, cette manifestation a rassemblé une centaine de jeunes. Les slogans « Solidarité ! », « On veut des papiers ! », « On veut du travail ! » étaient repris avec détermination et la marche a sillonné les rues de Nancy jusqu’à la Préfecture à un rythme soutenu dans une ambiance communicative.

Les jeunes, dont la plupart sont maintenus délibérément dans l’attente de leurs papiers depuis qu’ils sont majeurs, ne peuvent même plus travailler et risquent l’expulsion (certains sont sous la menace d’une OQTF – Obligation de Quitter le Territoire Français). Loin de se résigner, ils sont conscients que c’est en se montrant et en maintenant la pression sur les autorités qu’ils peuvent les faire bouger.

La préfecture, qui les ignorait totalement jusque-là, a informé le conseil départemental d’une mesure concernant 38 d’entre eux. Tout cela reste à confirmer et c’est peut-être un premier recul que les jeunes doivent à leur mobilisation. Ils sont bien conscients que la lutte ne fait que commencer et ont prévu de se retrouver pour préparer la suite.

CHS Jury

Fermeture de lits, société malade

Brève
28/08/2022

Mardi 16 août, des banderoles étaient sorties pour dénoncer la fermeture de 17 lits dans un unité de soin à l’hôpital psychiatrique de Jury. Il manquerait une soixantaine de soignants.

Les jeunes se bousculent pour s’inscrire aux écoles d’infirmières, ou encore en étude de médecine. Mais le nombre de places est limité. Et nombreux sont ceux qui pourraient aider et travailler dans les hôpitaux et les maisons de retraite, si les conditions de travail et les salaires n’étaient pas aussi mauvais.

Une société qui ne sait pas s’occuper des malades et des personnes âgées est à changer. C’est aux travailleurs de le faire, et ils la feraient bien mieux tourner que les capitalistes.