La députée européenne Nadine Morano s’est insurgée contre l’arrivée de onze migrants à Tantonville en Meurthe-et-Moselle. Sans doute préférerait-elle que ces migrants, qui viennent de Calais, restent dans cet enfer.
Morano a un grand père italien qui a dû en subir aussi des réactions de racisme et de xénophobie, mais elle a dû l’oublier. Dans sa chasse aux électeurs de l’extrême droite, elle agite le coût que représente l’accueil des migrants et, encore plus crasse, « la question de la sexualité ».
Accueillir ceux qui fuient les guerres ou la misère est une évidence et cela devrait attirer la sympathie de tout être humain normalement constitué. Les politiciens comme Morano utilisent ce drame en attisant la haine et la peur des autres. Tous se font de la pub sur le dos des migrants : du PS, avec la déchéance de nationalité, au FN en passant par la droite. Les migrants sont nos frères.