Le député Les Républicains de l'Aube, Nicolas Dhuicq, a décidé de s'attaquer aux nouvelles normes d'accueil des vendangeurs, qu'il juge "absurdes"  et trop contraignantes. Donner à chaque vendangeur une surface de logement de 6m²  est pour lui inconcevable. Il propose donc d'en rester à 4,5m². Face à l'accueil dans des conditions indignes, comme cela a été le cas pour 240 travailleurs polonais qui ont dû être relogés d'urgence, il plaide pour que les entreprises "se régulent elles-mêmes".

Mais quand les patrons régulent, ce sont toujours les conditions de de vie et de travail qui reculent.

Lors d' l'inauguration du nouveau bâtiment du groupe Courlancy, Robinet (maire de Reims) et Vautrin (Présidente de Reims métropole) ont été empêchés de faire leur discours par les grévistes venus s'opposer aux reculs qu'on veut leur imposer (36 heures payées 35, remise en cause du 13e mois au profit d’une prime de présence, limitation du choix pour la prise de congés et enfin diminution des jours fériés récupérés).

Robinet et Vautrin ne sont tout de même pas restés sans voix puisque la presse locale a relayé leurs propos où ils soulignent « le courage des investisseurs ». Par contre, pas un mot pour le courage des salariés qui défendent leur emploi et leurs conditions de travail envers et contre tous. Envers ceux de la droite et contre ceux de gauche qui, comme Macron, déclarent que « la vie d'un entrepreneur est plus dure que celle d'un salarié ».

477 : c’est le nombre d’emplois supprimés dans l’académie de Nancy-Metz depuis qu’Hollande a été élu. Et cela malgré les 80 créations de postes d’enseignants, 30 pour le primaire et 50 pour le secondaire, fièrement annoncées par le rectorat.

C’est loin de faire le compte après la suppression de 385 emplois en 2012, 26 en 2013, 98 en 2014 et 48 en 2015 soit 557 au total. Hollande sait compter… avec une calculette capitaliste !

Les enseignants ont toutes les raisons de se mobiliser mardi 26 et de venir à la manifestation intersyndicale organisée à 14h30 Place Saint-Thiebaut à Metz.

L’ancienne patronne d’Olitec (le fabricant de modems) qui avait repris le parc d’attractions Walygator en redressement judiciaire en 2013 le revend à son tour. L’acheteur est « un groupe d’investisseurs luxembourgeois, CLP » et le montant de la vente n’est pas communiqué.

Tout cela se passe dans l’obscurité la plus complète.

Gageons que ce qui ne changera pas c’est la précarité et les mauvaises conditions de travail pour les employés saisonniers du parc.

Samedi 23 janvier, Bockel, ancien maire de Mulhouse et président de Mulhouse Alsace Agglomération (M2A), a présenté ses vœux aux travailleurs de Manurhin, entreprise mulhousienne spécialisée dans la fabrication de lignes de production de machines de cartoucherie.

A cette occasion, il s'est notamment dit favorable à « une industrie de la Défense allant du Rafale à Manurhin », précisant « je suis un homme de paix, mais je considère qu'il faut savoir se défendre ». Des propos que Hollande, autre grand serviteur des Dassault et autres marchands d'armes nationaux, n'aurait sans doute pas reniés.