Foyers de l'enfance

Non aux suppressions d'emplois

Brève
22/12/2015

La CGT et la CFDT appelaient à la grève, jeudi 17 décembre, dans les foyers de l'enfance de Meurthe-et-Moselle, pour protester contre les baisse d'effectifs. 

Dans chacun des 13 foyers du département, le nombre de poste passera de huit à sept postes de travail. Autant dire une surcharge de travail et une difficulté supplémentaires pour s’occuper de ces jeunes. Près de 300  enfants et adolescents placés par la justice, des mineurs isolés étrangers, des mères célibataires, et des bébés dans une pouponnière sont acceuillis dans ces centres qui emploient au total 450 personnes dans le département.

C’est comme ça, en supprimant des emplois utiles, que les pouvoirs publics entendent lutter contre le chômage ?

 

Galeries Lafayette

« Magasin haut de gamme, salaire bas de gamme »

Brève
22/12/2015

Les employées des Galeries Lafayette de Metz - comme dans bien d’autres régions - étaient en grève vendredi 18 décembre pour l’augmentation des salaires et l’emploi. 

Les salaires sont à la traîne 0,5% d’augmentation. Et puis surtout, la direction traite différemment les magasins parisiens et ceux de province : à Paris les employés ont eu une prime de 1 000 euros et rien en province, de même pour les augmentations de salaires c’était 1% à Paris et rien en province.

En 2005, il y avait 270 vendeuses à Metz. Elles ne sont plus que 126 aujourd’hui. Des salaires supprimés qui se sont transformés en profits pour les actionnaires. Ce que refusent les employées des Galeries.

 

 

Santé

Mieux vaut être riche et bien portant...

Brève
17/12/2015

Une récente étude menée par l'Observatoire régional de la santé fait état du fait qu'un Alsacien de plus de 65 ans sur trois a déjà renoncé à un soin.

Sur plus de 2000 personnes intérrogées, 18% y ont renoncé en raison de la complexité des démarches notamment due au fait qu'il faut parfois six mois pour décrocher un rendez-vous chez un spécialiste ; 15% l'ont fait pour des raisons financières, pourcentage qui passe à 41% pour ceux qui touchent le minimum vieillesse.

Des médecins en nombre suffisant et des soins accessibles à tous, ce n'est pas compatible avec la loi du fric.

Smart

Dialogue social égal dictature patronale

Brève
16/12/2015

Selon la direction, 90% des salariés ont signé individuellement l’avenant à l’accord rejeté par les syndicats majoritaires.

La direction a fait une campagne effrénée pour que les travailleurs, pris un par un, acceptent sous la menace d’une fermeture pure et simple du site de Hambach, construit à coups de millions d’argent public.

Dès le 1er janvier, la direction impose donc de travailler 37 heures, puis ce sera 39 heures, alors que depuis trois mois les vendredis chômés ont été légion. Elle ose se féliciter de la qualité du dialogue social alors que depuis des mois ce n’est que chantage et menaces.

Les travailleurs voulaient en finir, ce qui explique leur signature. Mais la direction n’en a pas fini avec la colère et le ressentiment que son attitude ignoble a accumulés dans le coeur des salariés du site.

Longuet

Mieux vaut avoir un poil dans la main qu'un pois chiche dans le cerveau

Brève
16/12/2015

L’ancien ministre de la défense, ancien président de la région Lorraine, toujours sénateur, Gérard Longuet, a une explication au chômage : les Français ont « des poils dans la main » et bien sûr il dénonce « un coût du travail écrasé par les charges ».

Longuet a versé des dizaines de millions de fonds publics à la multinationale Daewoo censée créer en Lorraine des milliers d’emplois, qui a depuis fermé toutes ses usines et réduit des centaines  de travailleurs au chômage. Longuet ferait mieux de se taire.

Entre la droite qui explique que les chômeurs ne veulent pas travailler et l’extrême droite qui explique que tout est de la faute des étrangers, il y a finalement la même communauté d’idées : dédouaner le patronat, la grande bourgeoisie, de sa responsabilité dans la progression du chômage et de la misère.