Arry Moselle

Une réponse aux slogans de haine de l’extrême droite

Brève
30/10/2015

50 migrants, réfugiés du Soudan d‘où ils ont fui la guerre, sont arrivés mardi à Arry en provenance de Calais. Ils étaient invités par la commune pour y résider au centre aéré le temps que leur demande d’asile soit examinée.

Le matin avant leur arrivée neuf abrutis d’extrême droite de « Génération identitaire » avaient déployé une banderole "on est chez nous, rentrez chez vous" sur le toit du centre et étaient partis à l’arrivée de la police.

Heureusement l’accueil a été bien différent quand les Soudanais sont arrivés. Des habitants sont venus les saluer et certains évoquaient les habitants d’Arry expulsés par les nazis lors de l’annexion en 1940, qui avaient été contents d’être accueillis alors dans la « France de l’intérieur ». Et leurs descendants pensaient que de même il était normal d’accueillir ceux qui devaient fuir leur pays aujourd’hui.

Et Philippot, tête de liste FN aux régionales, a eu beau tenter une récupération en venant à Arry jeudi, il s’est vu accuser par une dizaine d’habitants de chercher à semer le désordre et la haine.

Eh bien oui, c'étaient les migrants qui étaient chez eux à Arry, pas l'extrême droite !

Smart

Non au chantage à l’emploi

Brève
29/10/2015

Comme chez Air France - qui vient d’annoncer des bénéfices en forte hausse -, l’attaque de la direction contre les travailleurs se fait au nom de la défense de l’emploi.

La direction a trouvé deux syndicats, la CGC et la CFTC, pour parapher son projet, déjà baptisé avant toute signature "accord". La CFTC explique sans rire que le projet de la direction permettait de garantir l’emploi. Il faudrait demander à ceux qui avaient accepté des sacrifices, comme les travailleurs de Continental à Clairoix, en passant par Air France en quoi accepter des reculs préserve l'emploi. Obliger de faire travailler plus ceux qui sont au travail alors qu’il y a 6 millions de chômeurs est un drôle syndicalisme. De leur côté, CGT et CFDT ont annoncé qu’elles rejetaient le plan de la direction qui est une régression sociale. 

 

Dans les médias, des journalistes ont annoncé qu’il y avait deux mauvaises nouvelles pour Smart : la première c’est que c’était la voiture la plus volée dans nos rues, la deuxième c’est le rejet de l’accord proposé par la direction.Le mépris de certains médias pour le monde du travail est vraiment sans limite !

Strasbourg-Entzheim

Rassemblement de solidarité et contre les suppressions d'emplois à Air France

Brève
23/10/2015

Dans le contexte des suppressions d'emploi annoncées à Air France, l'annonce de la fin de la ligne Strasbourg-Orly fait craindre aux salariés alsaciens la perte de leur emploi. Si d'un point de vue global le maintien d'une ligne aérienne Strasbourg-Paris se discute, alors que la nouvelle ligne TGV va mettre Paris à moins de deux heures de Strasbourg, il n'y a en revanche aucune raison pour que les travailleurs en fassent les frais.

Jeudi 22 octobre, ce sont 150 travailleurs qui se sont réunis à l'aéroport d'Entzheim pour protester contre les suppressions d'emploi, en Alsace et ailleurs. Les travailleurs d'Air France mais aussi ceux venus d'autres entreprises de la région étaient également là pour dénoncer la repression dont font l'objet les cinq agents accusés de violences sur le DRH de la compagnie.

La violence, elle est dans le camp de la direction de cette compagnie qui en quelques années a détruit plus de 10 000 emplois et en veut toujours plus.

Le FN prêt à supprimer des emplois

Brève
21/10/2015

 

Tête de liste du Front national à l’élection régionale en Alsace-Champagne-Ardenne et Lorraine, Florian Philippot a répondu à un journaliste qui lui demandait quelles seraient ses premières décisions s’il était élu président de la région : « Il faudrait rationaliser les fonctionnaires avec une baisse d’effectifs. »
 
Supprimer des emplois au détriment des services utiles à la population, telle serait la politique du FN : exactement la même que celle de « l’UMPS » qu’il dénonce tant.
 
 

 

Masson

La droite dans les pas de l'extrême droite

Brève
16/10/2015

Mardi soir, au Sénat, le sénateur de Moselle Jean-Louis Masson s'est livré à une violente sortie anti-immigrés.

Sous les applaudissements et les rires satisfaits des deux sénateurs FN, ce sénateur « non-inscrit, divers droite » a énoncé une liste de préjugés qu'il a conclue par ces mots d'une insondable stupidité : « l'immigration d'aujourd'hui, ce sont les terroristes de demain. »

Déjà, en 2012, ce monsieur avait appelé l'UMP à « accepter de dialoguer avec le FN » considérant que « le mur politicien entre le FN et la droite parlementaire traditionnelle » était « artificiel ».

Venant après les propos de N. Morano sur l'Europe qui serait « de race blanche », Les affirmations de ce monsieur montrent, s'il en était besoin, que la frontière est bien ténue entre droite « républicaine » et extrême droite.