Saint-Gobain PAM

Les grands pollueurs sont choyés

Brève
22/11/2022

L'usine Saint-Gobain de Pont-à-Mousson est l'un des six sites industriels lorrains les plus polluants en matière de gaz à effet de serre

Macron a reçu les patrons des cinquante sites industriels les plus polluants de France en matière de CO2, parmi lesquels Saint-Gobain PAM. Mais ce n’était pas pour leur faire les gros yeux…

C’était pour leur annoncer le doublement de l’aide de l’Etat pour la décarbonation : elle va passer de 5 milliards à 10 milliards pour qu’ils baissent de moitié leurs émissions de gaz à effet de serre d’ici dix ans.

Les grands responsables du dérèglement climatique sont même récompensés !

CHRU de Nancy

Les urgences pédiatriques en rupture

Brève
22/11/2022

L'hôpital d'enfants à Brabois

Comme partout les urgences pédiatriques du CHRU sont saturées. Quelques lits ont été ouverts en catastrophe mais ils ne peuvent fonctionner qu’avec des heures supplémentaires. Des enfants sont mis à trois par chambre. Une vingtaine d’enfants sont placés dans des services non spécialisés. Il n’y a plus de places disponibles.

Il a suffit que l'épidémie de bronchiolite arrive plus tôt cette année et qu’elle soit plus forte pour que les urgences soient complétement débordées. Des moyens et du personnel pour l'hôpital !

 

Schiltigheim

Les travailleurs de Heineken n’ont pas à payer pour que patron et actionnaires nagent dans les profits !

Brève
15/11/2022

L’annonce de la fermeture de la Brasserie Heineken de Schiltigheim d’ici trois ans est un sale coup pour les 220 travailleurs en CDI,  avec en plus les salariés des sous-traitants qui emploient presque autant de travailleurs intérimaires sur le site.

Heineken est une des plus grosses brasseries en Europe. En 2021, elle a fait 3,2 milliards de bénéfices, c’est dire si l’exploitation des salariés y est féroce. C’est le cas par exemple pour des dizaines de travailleurs intérimaires qui roulent des fûts de bière et se cassent le dos à longueur de journée et qui n’ont droit qu’à un local pourri pour s’abriter pendant leurs poses ou pour prendre leurs repas.

La direction de l’entreprise, qui laisse l’usine se dégrader depuis des années, prétexte que le site ne lui permet pas de s’agrandir, qu’elle préfère donc fermer le site pour transférer  la production dans ses usines de Marseille ou Mons-en-Barœul dans le Nord.

Tout cela était bien connu des cadres responsables qui ont tous démissionné ces trois dernières années. La municipalité de Schiltigheim se dit « sous le choc ».

Dès ce mardi, une quarantaine de travailleurs se sont mis en grève pour 24 h en guise de réponse immédiate. Des négociations sont prévues dans quelques semaines. Ils restent mobilisés autant pour la trentaine proche de la retraire, que pour les plus jeunes qui accepteront ou non d’être mutés à Mons-en-Barœul.  En attendant un salutaire coup de colère ?

Agglomération de Chaumont

C’est toujours Noël pour les patrons

Brève
12/11/2022

L’Agglomération de Chaumont vient de reprendre une motion de l’Association des Maires de France. Elle dénonce la suppression par le gouvernement d’une contribution, (la CVAE, contribution sur la valeur ajouté des entreprises) que les patrons payaient, destinée aux communautés de communes et aux départements en remplacement de la taxe professionnelle disparue en 2009.

Avec ces largesses pour gaver le patronat, c’est encore une fois les populations les plus pauvres qui trinquent. Au bout du compte, c’est moins de crèches et d’écoles, moins d’équipements sportifs, moins de transport, moins de logement social, moins de moyens pour la santé, moins de personnel territorial.

Il y a urgence pour le monde du travail à se mobiliser et à entrer en lutte pour mettre un terme aux reculs sociaux et aux salaires de galère en imposant de prendre sur les richesses accumulées par les groupes capitalistes.

Grève pour les salaires à DSM Village-Neuf (Haut-Rhin)

Il faut de vraies augmentations de salaires !

Brève
10/11/2022

imposons des augmentations de salaires!

Cela fait une semaine que les travailleurs de DSM sont en grève pour exiger une augmentation de salaire de 100€. Les 2,8% d’augmentation obtenus en avril sont largement dépassés par l’inflation. La direction ne propose qu’une prime au lieu d’une augmentation de salaire. Et à cela se rajoute la dégradation des conditions de travail et le manque d’effectifs.

Les travailleurs ont de quoi être en colère et ils l’ont montré encore mercredi en organisant un barrage filtrant devant l’entrée de l’entreprise.

DSM est une filiale d’une multinationale spécialisée dans les nutriments et les produits pharmaceutiques qui faisait un chiffre d’affaires de 8 milliards d’euros en 2020. Elle a largement de quoi augmenter les salaires !