Sonelog – Saint-Quentin (Aisne)

En grève pour les salaires

Brève
22/03/2023

Les salariés du groupe familial Sonepar auquel appartient Sonelog, leader mondial de la distribution de matériels électriques, sont en grève depuis le 16 mars pour réclamer des hausses de salaire.

Ils ont installé leur piquet devant le portail.

Lundi 20 mars, la direction a fait appel aux forces de l’ordre pour les déloger.

Ce coup de pression a été suivi des menaces de la direction de ne leur verser aucune augmentation.

Mais les salariés sont convaincus que leur direction a les moyens de céder des augmentations de salaires supérieures et continuent leur bras de fer.

Vive la grève des éboueurs de la Capso (Saint-Omer) !

Brève
21/03/2023

Depuis le vendredi 17 mars, les éboueurs de la Communauté de Communes du Pays de Saint-Omer (Capso) sont en grève pour s’opposer à la réforme des retraites que Macron veut imposer. La grève est largement majoritaire parmi les travailleurs du ramassage du dépôt d’Arques. Les travailleurs en grève ont organisé un piquet de grève pour que la direction ne puisse casser la grève en faisant faire les tournées par des intérimaires ou par des entreprises privées.

Les éboueurs de la Capso sont d’autant plus remontés contre cette réforme qu’ils ont perdu le statut d’éboueur, ils ont aujourd’hui le statut d’agent technique, ce qui signifie que si la loi passait, ils ne pourraient partir avant 64 ans (contre 57 ans aujourd’hui pour ceux qui ont le statut d’éboueurs).

Sur le piquet de grève, beaucoup expriment leur colère, face à un gouvernement qui veut les faire mourir au travail ou finir leur vie avec une pension de misère.

Les travailleurs sont déterminés à ne pas lâcher et ont voté la grève jusqu’au jeudi 23 mars au moins.

Un exemple à suivre pour l’ensemble des travailleurs ! La force des travailleurs, c’est la grève !

Marquette-lez-Lille

Les travailleurs de Vertbaudet en grève pour les salaires!

Brève
21/03/2023

Depuis lundi 20 mars, la majorité des travailleurs de Vertbaudet, entreprise de vente à distance, à Marquette-lez-Lille, sont en grève pour des augmentations de salaire.

La direction a annoncé des chiffres records pour l’année 2022. Cette annonce a été faite 4 jours après la fin des négociations salariales où la direction a refusé toute augmentation salariale et a accordé une « prime de présence » de 650 euros.

Ça a été le mépris de trop. Depuis des mois, la direction multiplie les pressions sur les travailleurs, elle réduit les temps de pauses repas et les pauses toilettes. Quant aux salaires, même avec 20 ans d’ancienneté, ils sont à peine au-dessus du SMIC ! Ce n’est donc certainement pas cette prime qui permet de faire face à l’augmentation du coût de la vie.

Ce sont les travailleurs qui produisent les richesses. Les grévistes de Vertbaudet ont mille fois raison d’exiger que leurs salaires suivent la flambée des prix et des factures.

Quartier Étouvie – Amiens (Somme)

Contre les hausses de charges et de loyers

Brève
15/03/2023

Manifestation (facebook Étouvie)

Les habitants du quartier populaire d’Étouvie, à l’ouest d’Amiens, sont mobilisés depuis début février contre les hausses de charges et de loyer que le bailleur social, la Société Immobilière Picarde (SIP), voulait leur imposer à partir de février. Ces augmentations ont atteint en février jusqu’à 120 euros pour certains logements.

Ces hausses passent d’autant plus mal que la SIP, qui possède plus de 12000 logements dans la région, dégage des bénéfices annuels de l’ordre de 9 millions d’euros, soit environ 740 euros par logement.

Les habitants se sont réunis et ont manifesté à plusieurs reprises : ils étaient jusqu’à 300. Une lettre de protestation a été envoyée par 700 d’entre eux et une pétition a recueilli 1 800 signatures. La SIP n’a pas pu faire la sourde oreille et s’est engagée à réduire l’augmentation, de 43,50 euros en moyenne en février à 15,50 euros en moyenne en mars.

Comment cela se traduira pour chacun ?

Les habitants du quartier se sont promis d’être vigilants quand ils recevront leur prochaine quittance de loyer…

Stellantis Hordain

Des travailleurs intérimaires en grève !

Brève
10/03/2023

Vendredi 3 mars, une trentaine de travailleurs intérimaires ont débrayé dans l’usine. Ils exigeaient la prime de participation que Stellantis verse aux travailleurs du groupe, ainsi que des embauches en CDI.

La direction rétorque qu’ils ne peuvent toucher la prime car « les intérimaires ne dépendent pas de l’entreprise ». Pourtant les travailleurs intérimaires ont comme les autres contribué aux 18,6 milliards de profits de Stellantis de l’année dernière.

C’est par la grève que les travailleurs pourront imposer leur dû et leurs embauches. Ils l’ont commencée, ils ont mille fois raison.