Catensys (ex Schaeffler, ex Brampton)

En grève pour les salaires !

Brève
21/05/2023

Catensys produit des chaînes de distribution pour moteurs thermiques à Calais. Dans le cadre des NAO, les travailleurs de Catensys ont fait grève pour l’augmentation des salaires. La direction propose 5 % d’augmentation, mais avec les prix et les factures qui flambent, c’est largement insuffisant. Pour que les travailleurs ne s’appauvrissent pas, les salaires doivent suivre l’augmentation des prix.

C’est en se mobilisant et en s’organisant que les travailleurs peuvent se défendre aujourd’hui sur les salaires et demain sur leur emploi. La guerre économique entre les constructeurs automobiles a commencé, chacun aidé par son État. Sous prétexte de préservation de l’environnement, les constructeurs prévoient encore des licenciements dans le secteur des moteurs thermiques.

Pas question que les travailleurs en fassent les frais : les actionnaires des constructeurs automobiles et de leurs sous-traitants comme Catensys débordent de profit. Ils faut prendre sur ces fortunes accumulées pour payer les augmentations de salaires et maintenir les emplois en partageant le travail.

Se mobiliser aujourd’hui sur les salaires, c’est un pas pour se mobiliser demain contre toutes les autres attaques.

Synthexim (Calais)

Capitalistes vautours et licencieurs

Brève
13/05/2023

L’usine Synthexim (ex-Calaire Chimie), appartenant au groupe chimique Axyntis, a été placée en liquidation judiciaire le 3 mai et le site devrait fermer à la fin du mois.

Lorsque Axyntis a mis la main sur cette usine en 2013, déjà en liquidation judiciaire, il n’a eu à débourser que 5 euros symboliques et avait immédiatement licencié une centaine de salariés.

Depuis 2013, Axyntis a touché des millions d’euros de subventions et d’aides de l’État. Après s’être bien gavés, les capitalistes ont décidé de se débarrasser de l’usine de Calais, en licenciant à nouveau une centaine de travailleurs.

Quant à l’autre usine d’Axyntis, à Pithiviers, elle est de plus en plus délabrée faute d’investissements. Pour faire des économies sur le dos des travailleurs, les équipements de sécurité ne sont plus entretenus, les opérations de maintenance suspendues ou annulées et les salaires arrivent de plus en plus tard.

Les capitalistes sont des parasites qui s’enrichissent en détruisant des moyens de production, en exploitant et en licenciant.

Vertbaudet - Marquette-lez-Lille

la justice du côté des actionnaires

Brève
08/05/2023

Depuis le 20 mars dernier, plus de 80 grévistes, en grande majorité des femmes et payées au SMIC, continuent à se relayer sur le piquet de grève devant l’entrepôt de Verbaudet à Marquette-lez-Lille pour exiger des augmentations de salaires.

La direction de cette enseigne de prêt à porter pour enfants n’a accordé aucune augmentation salariale pour 2023, alors qu’elle annonçait 27 millions de bénéfices sur l’année 2022.

Dès le début de cette grève, la direction, sous les ordres du fonds d’investissements EQUISTONE et dont l’un des actionnaires est le fils de François Fillon, a fait un recours massif à des intérimaires afin de limiter l’impact de la grève.

Devant l’illégalité de cette manœuvre, la CGT a intenté une procédure judiciaire mais le jugement, annoncé jeudi 4 mai, a donné raison à la direction.

Après les CRS, qui sont intervenus par deux fois contre les grévistes, voici la justice qui fait la démonstration qu’elle est au service des intérêts des capitalistes.

Les grévistes ont mille fois raison de poursuivre leur lutte. Ils ne peuvent compter que sur leur détermination pour gagner.

Aresia- Rouvignies

Quand le monde capitaliste prépare les guerres futures


Brève
24/04/2023

La guerre en Ukraine et les menaces de guerre généralisée ont de quoi réjouir les patrons de l’industrie de l’armement. 

En quatre ans, le groupe Aresia a conçu une gamme complète de bombes de fortes puissances dans son usine de Rouvignies et son four à Raismes, près de Valenciennes. Dans la presse, Sébastien Morin, le directeur du site de Rouvignies se vante du « savoir-faire français » et se réjouit déjà de passer de 180 millions d’euros de chiffre d’affaires à 225 millions d’euros d’ici 2025. Il espère aussi « optimiser » la production pour fabriquer 3 000 bombes par an. 

Au nom de « l’emploi » et du « savoir-faire français », les capitalistes veulent nous rendre complices des guerres actuelles et de celles qui se préparent, mais c’est sur la tête des travailleurs et de leurs enfants que ces bombes tomberont.

Peu leur importe : pour les patrons, le profit à n’importe quel prix!

Saint-Omer

Les provocations du pouvoir

Brève
02/04/2023

La semaine dernière, Valérie, une figure des Gilets Jaunes de l’Audomarois a été interpellée chez elle par trois policiers et a fait 7 heures de garde à vue. Son crime : elle aurait sous-entendu que Macron était une ordure sur un post Facebook. La plainte a été déposée par le sous-préfet de Saint-Omer lui-même. Le procès est déjà prévu pour le 20 juin prochain. Elle risque jusqu’à 12 000 euros d’amende.
Valérie dénonce la volonté d’intimidation du pouvoir face à la contestation sociale qui se poursuit contre les attaques du gouvernement sur les retraites.
Mais une fois de plus, le pouvoir a perdu son pari. Il pensait faire peur avec cette arrestation mais il se retrouve ridiculisé, le hashtag « #MAcronOrdure » ayant été publié des dizaines de milliers de fois depuis sur les réseaux sociaux.